La fabrication des chapeaux
Les formes
Deux formes sont nécessaires pour donner une forme au chapeau
Une forme mâle et une femelle placée au-dessus de l'autre comme le montre l'image ci-dessous.
.
Les formes en bols pour
fabriquer les chapeaux sont en tilleul et samba.
Elles sont faites à partir d'une forme sparterie ou d'une
armature de chapeau en fil de laiton.
Les garnitures
Les garnitures
intérieures sont en cuir pour un chapeau d'homme, en
gros-grain pour un chapeau de femme.
La garniture extérieure se compose d'un galon extérieur et de l'étiquette. Une coiffe pour le chapeau d'homme
La garniture extérieure se compose d'un galon extérieur et de l'étiquette. Une coiffe pour le chapeau d'homme
Les variétés
Le chapeau "Le Mambo" est spécial pour l'automobile, il est vert, il ressemble au canotier avec un galon assez large et un bord très retourné.
Les chapeaux de paille sont faits en deux parties : la calotte et le bord appelé "passe" ; la séparation entre les deux parties est appelée "lien".
La capote au XIX ème siècle est en percale, en satin ou en paille ; les bords sont :
- très ouverts sous la Restauration
- très étroits et fermés sous Louis-Philippe
- très enveloppants, petits et emboîtants sous le Second Empire
A la fin du XIX
ème et au XX ème siècles, les formes
changent.
On trouve : la cloche, la toque ou la capeline, le béret, le tricorne ou la casquette.
Les capotes féminines sont d'une extrême variété mais le feutre est absent des matériaux la composant. Elles sont en taffetas, percale, satin de soie et paille.
On trouve : la cloche, la toque ou la capeline, le béret, le tricorne ou la casquette.
Les capotes féminines sont d'une extrême variété mais le feutre est absent des matériaux la composant. Elles sont en taffetas, percale, satin de soie et paille.
La fabrication
Le chapeau de feutre est
fait à partir de lapin domestique, de garenne ou de
lièvre.
Les poils sont agglomérés avec une eau à 60°
Le feutre une fois fabriqué était teint avec du bois de campêche ou du bois d'Inde râpé, cuit dans une solution de gomme, cela donne des coloris foncés uniquement.
Les finitions du feutre sont : le ras, le-flamand, le taupé et la mélusine.
Les poils sont agglomérés avec une eau à 60°
Le feutre une fois fabriqué était teint avec du bois de campêche ou du bois d'Inde râpé, cuit dans une solution de gomme, cela donne des coloris foncés uniquement.
Les finitions du feutre sont : le ras, le-flamand, le taupé et la mélusine.
- le ras donne un aspect lisse
- le flamand imite la fourrure
- le taupé donne un aspect velours
- la mélusine donne un effer daim à longs poils
Les chapeaux-perruques
Ils sont faits en marabout ou en duvet de cygne
Ils sont faits en marabout ou en duvet de cygne
La maison de mode
La maison de mode apparaît à la fin du XVIII
ème siècle.
Le métier de modiste est rattaché à la section mode/haute-couture, celui de chapelier, au syndicat de l'habillement et
du prêt-à-porter.
Le métier de modiste est rattaché à la section mode/haute-couture, celui de chapelier, au syndicat de l'habillement et
du prêt-à-porter.
La sparterie
Fabiquée au Japon, elle a un aspect de canevas de paille sur
une face et présente un envers de mousseline
apprêtée.
Elle se travaille, comme le tissu, dans le biais, est humidifiée du côté paille, surtout pas du côté mousseline dont l'apprêt disparait.
Elle est moulée sur forme de bois et punaisée.
Plusieurs éléments la composent : le fond ou assiette, les flancs.
Ils sont assemblés, au point de chausson, et repassés. Le bord est moulé et laitonné.
Le tissu est ensuite tendu sur la forme sparterie
Elle se travaille, comme le tissu, dans le biais, est humidifiée du côté paille, surtout pas du côté mousseline dont l'apprêt disparait.
Elle est moulée sur forme de bois et punaisée.
Plusieurs éléments la composent : le fond ou assiette, les flancs.
Ils sont assemblés, au point de chausson, et repassés. Le bord est moulé et laitonné.
Le tissu est ensuite tendu sur la forme sparterie
La paille
Le tressage de paille se
faisait à partir de tiges fendues, en plusieurs brins de
blé, orge ou seigle ; également à
partir de feuilles de chanvre ou d'écorces d'arbres
découpées en lanières (tel que le
saule)
- Le seigle et l'orge servaient à la fabrication de chapeaux grossiers.
- La fibre de blé était la plus appréciée.
En Italie, en Toscane particulièrement, on cultivait le
blé spécialement pour le tressage des brins de
paille qui formaient des petites nattes aplaties.
Le chapeau de paille d'Italie est célèbre, et, à la fin du XIII ème siècle, toute femme aisée se devait d'avoir, dans sa garde-robe, un chapeau de paille d'Italie.
Le chapeau de paille d'Italie est célèbre, et, à la fin du XIII ème siècle, toute femme aisée se devait d'avoir, dans sa garde-robe, un chapeau de paille d'Italie.
La vallée de Geer en Belgique produisit une paille
appelée "paille de monaco"
Les chapeaux sont en cône tressé, commencés par le fond et les brins sont entrelacés, ou ils sont en en tresses de paille cousues.
Les chapeaux sont en cône tressé, commencés par le fond et les brins sont entrelacés, ou ils sont en en tresses de paille cousues.
Actuellement seule la maison MICHEL, à Paris, coud encore la paille.
Les ornements
La fleur et la plume sont les ornements qui mettent le mieux en valeur les chapeaux.Vous pourrez le voir sur cette nouvelle page : Les ornements du chapeau
- La plume est le symbôle de la puissance.
- Les fleurs et les feuilles peuvent être en tissu, les oiseaux en plumes ou en paille, les pétales en coquillages ou en nacre.
Les fleurs peuvent aussi être faites en plumes ou en
parchemin.
L'ornementation des chapeaux est le travail du parurier en ce qui concerne les fleurs.
Ce travail d'art perdure encore de nos jours. Il se pratique en atelier.
A revoir : Les chapeaux
Voici un lien vers une jeune modiste d'Angers Melubi
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