Sous le second empire

Le corset est le complément indispensable de la crinoline.

Il maintient le buste et garde, à la taille, sa forme tout en mettant en valeur le galbe des hanches.

Il avait régné de 1789 à 1804 et , après une petite pose, il réapparaît et redevient la pièce principale du vêtement féminin.

Il était interdit aux femmes de l'aristocratie de se présenter sans corset devant le roi, selon le protocole de la Cour.

La pruderie des femmes du XIXé leur interdisait l'instinct suggestif des couleurs. La couleur était considérée comme impure.

Les corsets colorés sont apparus à la fin du siècle.

Le corset était composé de deux parties.

On y ajoutait un petit coussin de satin blanc pour donner plus de cambrure à la taille et de maintien à la jupe.

Il a subi diverses modifications au cours de son règne.

Les premières machines à coudre sembleraient avoir été inventées pour la corseterie.

Ensuite la fabrication du corset s'est industrialiée et en 1861, on estimait à 1 million 200 cents mille le nombre de corsets vendus, chaque année, à Paris.

 La boutique Claverie est la dernière à avoir été classée, cette année. Les vitraux intérieurs sont remarquables. La façade, bien qu'en très mauvais état, est aussi d'origine.

« Cette fabrique de corset créée par Auguste Claverie avait des succursales dans les colonies et les comptoirs en Afrique du Nord. La boutique, de style Art Déco, fut fréquentée par Arletty, Joséphine Baker et Mistinguett. Aujourd’hui, on y trouve de la lingerie chic et classique, mais aussi des articles d’orthopédie comme les « gainant ». Tout est resté intact depuis la fondation de la boutique en 1860 : vitraux, escalier monumental en acajou, comptoirs et lustres en bronze doré. Ce décor exceptionnel a servi au tournage de plusieurs films, dont « Le Viager », avec Serrault, Galabru et Brasseur, ou « L’Institutrice » de Claire Chazal. La boutique avait été transformée en magasin de confection masculine. »Extrait de l’internaute .