Les bas, Leurs origines
Ils découlent des bas de chausses, de toile fine ou de drap, qui étaient portés au Moyen-Age.
Au XVI è siècle, les bas de chausse sont remplacés par des bas tricotés à la main.
Sous Richelieu, on portait deux bas l'un sur l'autre. Le second qu'on appelait "bas à étrier" était bordé d'une dentelle qui agrémentait le haut des bottes ; il était maintenu, sous le pied, par une languette. On trouvait sous le nom "d'historiées" des pièces richement brodées représentant parfois des personnages.
Sous LouixXIV, les bas des femmes ont des coins brodés à la cheville
Sous Louis XV la vogue était aux semis de fleurs avant de passer à l'usage de la laine côtelée qui a été apportée par la mode anglaise. Il y eut même des bas en peau de chien qui avait la réputation de soulager les démengeaisons.
A l'époque de Louis XVI, les bas étaient gris et beiges.
Sous le Directoire, les rayures et les couleurs vives étaient particulièrement recherchées. Le pantalon est apparu et alors le coton et la aine ont remplacé la soie. L'article en fil d'Ecosse est apparu sous Louis-Philippe. Le bas est alors devenu un accesoire d'un grand raffinement travaillé à jours ou couvert de riches broderies.
Le bas au XIXè siècle
Au début du XIXè siècle les bas féminins étaient faits plus fins souvent en fil et ajouré. Suivant une description tirée du livre "Indispensables accessoires" du Musée du Costume et de la Mode, les bas de femme étaient en fin tricot de fil blanc avec jours et broderies. Etaient-ils tous blancs ?
A la fin du XIXè on en trouvait en tricot de soie bleu ciel ave c incrustations de bandes de dentelle blanche aux fuseaux, montées au point de bourdon et avec jours. (d'après la même source).
On était soucieux de l'entretien des bas puisqu'en janvier 1865 on trouve, dans la Mode Illustrée de 1865, la façon de procéder à leur raccomodage avec quelques illustrations.
Que serait le bas sans la jarretière ?
La jarretière
Du Moyen-Age au XIX è siècle la jarretière eut une place de choix dans les gardes-robes féminines at aussi masculines.
Elle fut un accessoire d'élégance.
Les jarretières étaient de la couleur de leurs bracelets et serrrées au genou par dessus et par dessous.
Description d'une jarretière du 20 Août 1865 de la Mode Illustrée :
Le
modèle est fait avec un ruban de moire blanche, festonné
de chaque côté en soie bleue ; la même soie est
employée pour broder l'inscription et et son encadrement fait au point d'arêtes. Un noeud en ruban bleu et ruban blanc couvre un
ruban de gomme élastique terminé par un bouton ; à
l'autre extrémité se trouve une bouclette en cordon bleu
; la jarretière est doublée de taffetas blanc.