Les bijoux féminins
Définition du bijou
Le bijou est
selon le terme qu'on veut bien lui attribuer : un joyau, un chef
d'oeuvre, une merveille
Tous ces termes servent à désigner les bijoux.
Je vous livre, le texte qui suit, tiré du petit fascicule "Le Style Napoléon III , de l'encyclopédie de la vie quotidienne.
Galerie des bijoux de joaillerie
- un joyau qui peut être une parure
- un chef d'oeuvre qui signifie un ouvrage
- une merveille peut être un prodige
Tous ces termes servent à désigner les bijoux.
La
parure est un ornement qui, très souvent, est un
accessoire ou
une garniture servant à l'agrémentation des robes
des
femmes. Elle s'harmonise au caractère et en souligne
l'originalité..
Lorsqu'on parle bijou on dit création et souvent chef d'oeuvre. De nombreux bijoux sont des pièces de prestige, surtout pour l'époque concernée le XIXème siècle et plus particulièrement le Second Empire.
Mais on associe aux bijoux de création des parurres plus modestes et également des imitations qui ont été portées jusqu'à la fin du XIXe. On le verra plus loin dans le texte qui suit.
D'autres créations de parures sont d'ordre sentimental , ceci à partir de 1840 et elles nous viennent de l'Angleterre, de l'époque Victorienne.
Lorsqu'on parle bijou on dit création et souvent chef d'oeuvre. De nombreux bijoux sont des pièces de prestige, surtout pour l'époque concernée le XIXème siècle et plus particulièrement le Second Empire.
Mais on associe aux bijoux de création des parurres plus modestes et également des imitations qui ont été portées jusqu'à la fin du XIXe. On le verra plus loin dans le texte qui suit.
D'autres créations de parures sont d'ordre sentimental , ceci à partir de 1840 et elles nous viennent de l'Angleterre, de l'époque Victorienne.
Les bijoux
Je vous livre, le texte qui suit, tiré du petit fascicule "Le Style Napoléon III , de l'encyclopédie de la vie quotidienne.
La richesse de
la France du Second Empire, et les fêtes multiples
qui se déroulèrent alors, ont donné
à la
fabrication des bijoux un essor rarement atteint.
L'impératrice Eugénie a fait monter, pour son usage personnel, les diamants de la Couronne et les dames de la Cour ne veulent pas être en reste ; les échanges commerciaux avec les pays diamantifères permettent d'ailleurs l'importation de pierres magnifiques autour desquelles se déploie l'originalité des créateurs.
Ce fut un éblouissement : les quelques reproductions que nous vous proposons ne peuvent donner qu'une faible idée du spectacle que devaient offrir ces parures sous la lumière des lustres des fêtes impériales.
Voyons en détail, quesls furent les bijoux qui marquèrentle plus nettement le style Napoléon III :
L'impératrice Eugénie a fait monter, pour son usage personnel, les diamants de la Couronne et les dames de la Cour ne veulent pas être en reste ; les échanges commerciaux avec les pays diamantifères permettent d'ailleurs l'importation de pierres magnifiques autour desquelles se déploie l'originalité des créateurs.
Ce fut un éblouissement : les quelques reproductions que nous vous proposons ne peuvent donner qu'une faible idée du spectacle que devaient offrir ces parures sous la lumière des lustres des fêtes impériales.
Voyons en détail, quesls furent les bijoux qui marquèrentle plus nettement le style Napoléon III :
- La Berthe : est un ornement de corsage, sorte de résille de diamant et pierres de couleur, précieuses ou de fantaisie, ayant, suspendue au centre de chacun des losanges que forme cette résille, une perle en pendeloque.
- Parures de tête: faites de diamants, elles encadrent presque complètement la figure. Deux ornements plus importants se placent au-dessus des oreilles et servent de départ à d'autres motifs, comme épis, rubans ou grappes de feuillage.
- Diadèmes "pluie de brillants" : brillants mobiles ajustés dans de légers chatons et disposés comme les clochettes du muguet, ou encore enfilés sur de minces lames d'or qui, faisant ressort, bougeaient au moindre mouvement ; elles affectaient la forme d'épis, d'avoines, de fleurs, de plumes frisées. Ces diadèmes étaient le plus souvent complétés par des plumes naturelles d'oiseau de paradis.
- Colliers de perles : ceux-ci comptaient trois, cinq et même parfois dix rangs.
- Cachemiriennes : longues broches servant à attacher les châles de Cachemire.
- Le serre-gant : est un gros bracelet ayant pour mission de retenir le gant au-dessus du poignet.
- Chaînes : les chaînes de montres pour dames se portent simples ou doubles,avec ou sans coulant mobile, mais toujours fixées au corsage, soit au moyen d'une clef-bâton, soit au moyen d'un crochet qui, par l'intermédiaire du "pantin" (petit morceau de chaîne de quelques centimètres) tient suspendu un médaillon, des breloques variées ou des "groupes" comprenant la clef de la montre et un miniscule cachet. Parfois, le crochet est remplacé par une broche ronde et plate, assortie au fond de la montre.
- Pendants d'oreilles : ils ne prennent de l'importance qu'après 1860, car le genre de coiffure qu'on portait avant cette date et les chapeaux à bavolet en empêchaient l'usage. Les pendants s'allongent presque jusqu'à toucher l'épaule, et certains atteign firent 15 centimètres. On en fit d'innombrables modèles, du plus simple au plus compliqué. En or, portés dans la journée, ils représentent souvent les sujets les plus variés et, à partir de 1865, les plus bizarres, comme une poule couvrant un oeuf, un arrosoir, une lampe Carcel...Le soir, les femmes préféraient le modèle dit "lustre" dont les pierres suspnedues par de petites attaches pratiquement invisibles, se balançaient en jetant mille feux.
- Fleurs en brillants : une des plus gracieuses productions de l'époque grâce à Massin, notamment, qui avec un art touchant à la perfection, reproduisait en diadèmes, en broches, en ornement de corsage, des bouquets de fleurs de pommiers, des églantines, des anémones, etc. La plus célèbre parmi toutes ces merveilles fut la grappe de lilas en brillants que l'impératrice Eugénie acquit à l'exposition de 1867.
- Ceintures de brillants : la mode fut un temps de ceinturer les robes du soir de brillants et de saphirs. L'obligatoire exiguité de la taille (le bon ton voulait qu'elle ne dépassa pas 50 centimètres) expliquait seul un tel luxe.
- Peignes de chignons : ceux-ci, très larges, sont garnis de brillants ou de pierres précieuses incrustées dans l'écaille.
- Bracelets : la production fut innombrable, avec une prédominance du jonc, simple, gravé et garni de pierres précieuses. Il était de mode de porter les bracelets assez haut au-dessus du poignet et plusieeurs à la fois, même s'ils étaient de grande dimension.
- Bagues : une préférence pour la forme marquise dont la réalisation la plus classique fut composée d'un verre bleu ovale, au milieu duquel était incrusté un motif en roses, et entouré d'un cadre de roses.
- Parures complètes : elles sont faites de bijoux formant un ensemble. Ilil était d'usage de les mettre dans les corbeilles de mariées. La parure comprenait généralement : un bandeau, un collier à pendeloques, une broche, des boucles d'oreille girandoles, deux bracelets et une boucle de ceinture. La composition des parures pouvait varier, mais représentait toujours un ensemble complet. Les pierres le plus souvent employées lorsque la fortune du "futur" ne permettait pas une parure en pierres précieuses, étaient le péridot, l'améthyste, la topaze du Brésil, la chrypoprase, la chrysolithe, l'aigue marine ou le grenat cabochon.
- Demi-parure : elle comprenait une broche ou médaillon, et des pendants d'oreilles.
- Noeuds de brillants : sont des grosses broches d'inspiration XVIIIème qui s'accrochent sur le côté du décolleté.
Nous arrêterons ici cette
énumération,
fatalement
incomplète pour parler de l'influence sur les bijoux, des
fouilles entreprises à l'époque en Italie et en
Grèce et de l'entrée au Louvre de la fameuse
collection
Campana
De cette époque, date la mode des reproductions
inspirées
de l'antiquité : diadèmes, boucles d'oreilles,
colliers,
épingles à cheveux, rien n'y échappa.
On remit
à l'honneur les filigranes aux granulations microscopiques,
les
pendants d'oreilles à forme d'amphore, les colliers
à
pampilles en forme de grains d'avoine, les médaillons
étrusques.
Un mot aussi de bijoux qui, pour n'être pas une
création
du Second Empire, conservent cependant une vogue certaine : les
camées. On continue à les porter en broches, en
bagues,
aux oreilles. Leur seule concession à la mode du temps est
de
s'adjoindre, notamment en ce qui concerne les broches, de
légères pampilles d'or terminées par
une perle.
Les bijoux articulés et bijoux comiques n'ont que la valeur
d'une fantaisie sans lendemain.
Mais les joyaux, tels qu'on les porte à la Cour, dans la
haute
bourgeoisie, ou sur les scènes de
théâtre,
où les comédiennes ne paraissent jamais, dans
quelque
rôle que ce soit, sans être parées de
tout ce
qu'elles doivent à la
générosité de leurs
adminateurs, ces joyaux ne sont pas à la portée
de toutes
les bourses.
Heureusement, deux techniques allaient permettre à la
grisette
de se croire l'égale d'une Impératrice et
à la
boutiquière - on ne disait pas encore commerçante
- de
briller de mille feux au mariage de sa fille : la galvanoplastie de
Gueyton, et le doublé de Savart ; ces bijoux, obtenus par
l'estampage sur matrice d'acier, avaient, paraît-il toute
l'apparence du vrai, sans en avoir le coût.
Ainsi, du haut en bas de l'échelle sociale, la parure avait
une
importance qui donnait au commerce de luxe une extension rarement
atteinte, et rarement dépassée, et qui
contribuait
à faire du Second Empire la scène de
théâtre
de l'Europe.
A
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